Le Gong. On m’en avait pas mal parlé, plutôt en bien, mais rien ne vaut l’expérience personnelle. Nous nous y sommes donc rendus ce dernier samedi.
Note de la rédaction: Nous avions déjà visité cet établissement sans être conquis. Sans doute un mauvais jour. En pleine saison, en plein coup de feu avec des enfants qui crient partout… C’est pourquoi ce retour d’expérience d’un de nos lecteurs assidus, et en qui nous avons entière confiance en termes de gastronomie, nous a paru tout à fait adapté pour être retranscrit in extenso. Appelons notre lecteur « Monsieur G »
Un bon point dès le départ : on leur écrit, ils répondent illico ! Et, 24 heures avant le jour fixé, ils vous demandent de confirmer votre réservation (qui est indispensable). Sur place, légère déception car le restaurant se trouve dans un complexe d’autres lieux de libations et les amateurs d’ambiance feutrée en seront pour leurs frais. La décoration est plus que sommaire, voire austère et l’endroit, littéralement colonisé par les sujets de sa Majesté, est particulièrement bruyant. Les Thaïlandais, que ce soit à Bangkok ou à Playa Flamenca, parlent rarement l’espagnol mais, bonne surprise, un Espagnol de souche s’occupe de nous tandis que le menu, via QR code (une séquelle du covid…) existe en français.
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Ces quelques détails précisés, on entame, après un apéro généreux, le vif du sujet. Et alors là, c’est l’extase ! Punaise, qu’est-ce que c’est bon !! Mon épouse a choisi le menu et moi la carte. Pour elle salade thaï variée et bœuf aux shiitake (champignons), pour moi un ceviche de saumon, mangue et miel qui s’avère une pure merveille, une explosion de saveurs, l’impression que tous les épices du Pays du Sourire sont descendus dans votre assiette : piments (juste ce qu’il faut), kaffir, citron vert, herbes vertes etc… Le pied ! Dans la foulée, un Rôti Rôti TuK TUi (je vous jure !) de poulet mijoté à la perfection dans une sauce au curry rouge et kaffir. Enfin de la cuisine thaïlandaise véritable, loin des ersatz généralement proposés. On croit rêver et on sait maintenant pourquoi des gens attendent 30 ou 40 minutes debout, à l’entrée, qu’une table veuille bien se libérer. Les photos vous montrent les plats dans l’ordre décrit.
La carte des desserts est malheureusement plus que confidentielle, à l’instar de celle des vins d’ailleurs, mais on leur pardonnera volontiers, d’autant qu’un chupito (attention devenue de plus en plus rare dans nos contrées) nous est gentiment proposé.
Bref, nous reviendrons. Sûrement. On choisira un autre jour que le week end et une période moins touristique (cela existe-t-il encore sur la Costa Blanca ?). Mais nous reviendrons.
Merci Monsieur G pour ce retour d’expérience. Pour avoir visité la Thaïlande pendant 1 mois et avoir forcément goûté toute sa gastronomie, cette description de la cuisine du Gong donne effectivement l’envie de retenter le coup!
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